Radicale et inarrêtable
comme un orage en été,
je me console
en poussière de fleurs,
en étincelles de fumée.
Dans un soupir, tu es parti.
Je suis vidé.
Tout s’est effacé
sous des éclats de pluie.
J’inspire ton air furieux,
je panse mon cœur fiévreux.
Maintenant,
la lenteur du froid m’emprisonne
dans des souvenirs imaginaires.
Seul reste
l’imagination
dans l’absence de lumière.

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